(4 avril 2012) – La commissaire Androulla Vassiliou remettra le premier Prix MEDIA de l’Union européenne au cinéaste iranien Asghar Farhadi le 20 mai prochain au Festival de Cannes. Ce prix anticipe également l’entrée du programme MEDIA dans une nouvelle phase pour la période 2014-2020: «Europe Créative».
Le Prix MEDIA récompense le meilleur projet, avec un fort potentiel de succès européen, présenté par un scénariste et une société de production. L’œuvre peut être une fiction, une animation ou un documentaire, mais doit être destinée à une sortie cinéma. Les frais de développement éligibles pour être soutenus par MEDIA comprennent: la préparation du scénario, la recherche et l’identification des acteurs principaux et du personnel, la préparation d’un plan de financement, des plans de marketing initiaux et la production d’un pilote. Le choix du lauréat est établi par des experts indépendants, la Commission européenne et l’Agence exécutive pour l’éducation, l’audiovisuel et la culture (EACEA).
Ce premier Prix MEDIA de l’Union européenne marque également l’entrée du programme MEDIA dans une nouvelle phase, pour la période 2014-2020, dénommée «Europe Créative». Avec Europe Créative, la Commission européenne proposera un programme unique couvrant tous les secteurs culturels et créatifs avec différentes possibilités de financement pour les professionnels du cinéma dans un volet spécifique MEDIA. Le programme vise notamment à aider les professionnels à travailler d’une façon transnationale et à utiliser les technologies numériques en vue d’améliorer la circulation des films et d’autres œuvres culturelles.
Fort d’un budget de 1,8 milliard d’euros pour la période 2014-2020, Europe Créative propose d’allouer plus de 900 millions d’euros d’aides au secteur cinématographique et audiovisuel (actuellement couvert par les programmes MEDIA et MEDIA Mundus) et près de 500 millions d’euros à la culture. La Commission européenne propose également d’allouer plus de 210 millions d’euros à un nouveau fonds de garantie destiné à couvrir l’octroi de prêts bancaires aux petits opérateurs jusqu’à concurrence d’un milliard d’euros.