(16 avril 2012) – La Commission européenne a publié un rapport qui examine les progrès réalisés en 2011 dans la réduction des écarts qui subsistent entre les hommes et les femmes dans le domaine de l’emploi, de l’économie et de la société en général. Si des avancées sont notées, d’importants défis restent à relever.
Le rapport d’aujourd’hui s’inscrit dans un rapport plus vaste de la Commission sur l’application de la Charte des Droit fondamentaux de l’UE au cours de l’année écoulée. Il met en évidence les principales évolutions tant au niveau national qu’européen, dans les cinq domaines prioritaires de la stratégie globale de l’UE pour l’égalité des genres pour 2010-2015, à savoir: l’économie, l’égalité de salaire, la prise de décision, les violences fondées sur le sexe et l’égalité entre les femmes et les hommes au-delà des frontières de l’UE.
Sur le marché de l’emploi, le taux d’occupation des femmes est de 62,1%, contre 75,1% pour les hommes, ce qui signifie que l’UE ne peut atteindre le taux global d’emploi de 75% d’Europe 2020 que par un engagement fort en faveur de l’égalité. Dans le cadre de la stratégie 2020, la Commission a souligné la nécessité de promouvoir un meilleur équilibre entre le travail et la vie privée, notamment au moyen d’un dispositif approprié d’accueil de l’enfance, d’un meilleur accès aux formules souples de travail, et en veillant à ce que les systèmes de prélèvements et de prestations ne pénalisent pas les deuxièmes revenus des ménages.
Les inégalités salariales entre hommes et femmes ont légèrement diminué dans l’UE. En moyenne, les femmes gagnent 16,4 % de moins que les hommes pour chaque heure travaillée. Ces inégalités salariales résultent de facteurs multiples, tels que le cloisonnement du marché de l’emploi et les différences dans les choix éducatifs.