(23 mai 2012) – La Commission européenne a invité les États membres de l’UE, dans un rapport adopté aujourd’hui, à mettre en œuvre leurs stratégies nationales pour améliorer l’intégration économique et sociale des 10 à 12 millions de Roms que compte l’Europe.
Le cadre européen définit quatre piliers pour lesquels une action nationale est requise afin d’améliorer l’intégration des Roms: l’accès à l’éducation, à l’emploi, aux soins de santé et au logement. Pour la première fois, tous les États membres se sont engagés à mettre en place une approche coordonnée dans ces quatre domaines d’action et ont conçu des stratégies nationales pour traiter ces domaines prioritaires.
Le rapport de la Commission souligne toutefois que des efforts beaucoup plus importants doivent être entrepris pour assurer un financement suffisant aux fins de l’inclusion des Roms, pour la mise en place de mécanismes de contrôle et la lutte contre la discrimination et la ségrégation.
L’évaluation d’aujourd’hui met aussi en évidence le fait que la majorité des États membres n’a pas, jusqu’à présent, réussi à mobiliser des ressources budgétaires suffisantes pour l’intégration des Roms. Seuls douze pays ont fait état d’un financement précis, qu’il soit national ou européen, et ont mentionné dans leurs documents de stratégie des montants spécifiques relatifs à des mesures d’intégration des Roms (Bulgarie, Grèce, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie et Suède).