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Les Européens perdent confiance dans l’UE, mais pas dans l’euro

Jan 1, 1970 | News

(30 mai 2012) – Selon une étude américaine, l’intégration européenne jouit d’un soutien bien moindre au sein de la population depuis le début de la crise de la dette souveraine. Peu d’Européens souhaitent toutefois abandonner l’euro et les Grecs demeurent les plus fervents défenseurs de la monnaie unique.

De plus en plus d’Européens en Grande-Bretagne, en France, en Espagne, en Italie, en République tchèque, en Pologne et en Grèce pensent que l’intégration a affaibli leur économie et remettent question leur présence au sein de l’Union européenne, selon un rapport publié hier par le Pew Research Centre, une organisation à but non lucratif basée à Washington. L’objectif de cette étude est de donner un plus grand aperçu des attitudes et des tendances en Europe et elle a d’ailleurs été prise en compte par les fonctionnaires américains lors de l’élaboration de leurs politiques envers le vieux continent.

Seule l’Allemagne, la plus grande économie de l’Europe et le plus grand contributeur aux programmes de renflouement qui ont aidé des pays endettés comme l’Irlande, la Grèce et le Portugal, se montre plus enthousiaste envers l’UE depuis 2009. 65% des Allemands considèrent leur adhésion comme positive, 2% de plus que lors du sondage réalisé par Pew en 2009.

«L’ironie, c’est que ceux qui ont l’euro veulent le garder», a déclaré Bruce Stokes, le directeur des projets sur les tendances économiques mondiales chez Pew à Washington. «La population réalise que retourner à l’ancienne monnaie serait un pas vers la pénombre», a-t-il expliqué. Le souhait d’abandonner l’euro semble plus présent en Italie, avec 40% des sondés en faveur du retour à la lire. La majorité des personnes interrogées se prononcent toutefois en faveur de la monnaie unique. (EurActiv)

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