(1 juin 2012) – L’Allemagne et six autres pays ont décidé d’appeler au gel du prochain budget de l’UE pour la période 2014-2020, selon un document consulté par EurActiv Allemagne. La France reste toutefois indécise pour l’instant, le nouveau gouvernement socialiste n’ayant pas encore fait part de sa position sur le sujet.
Dans un document non officiel, l’Allemagne, l’Autriche, la Finlande, les Pays-Bas, la République tchèque, le Royaume-Uni et la Suède font part de leur conviction que «la proposition de la Commission dépasse de loin les ressources nécessaires à la stabilisation du budget européen, alors que les États membres prennent des mesures de consolidation difficiles».
José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, a proposé en juin 2011 d’augmenter le budget de l’UE des 976 milliards d’euros actuels à 1 025 milliards pour la prochaine période septennale qui débutera en 2014. Ce groupe de pays, dont la France, l’Italie et le Danemark faisait aussi partie à l’époque, avait déjà fustigé la proposition de la Commission jugée trop ambitieuse.
Mais depuis, la France et l’Italie ont changé de dirigeant et leur position actuelle ne semble pas encore précisément définie. La République tchèque a quant à elle entretemps affirmé sa position eurosceptique en refusant de signer le pacte budgétaire imposant des règles plus strictes.
Le groupe des sept États suggère entre autres que les fonds européens se concentrent sur les projets innovants et de haute technologie plutôt que sur la politique régionale. «L’UE devrait faire preuve de plus d’ambition et ses dépenses pourraient servir à investir dans la recherche, l’éducation et l’innovation pour la croissance durable et l’emploi», expliquent-ils. (EurActiv)