(31 octobre 2012) – Une ville est plus que la simple somme de ses atouts physiques (routes, ponts, bureaux, usines, commerces, maisons…), elle fonctionne comme un organisme vivant. Comme Zachary Neal, sociologue de l’université du Michigan, l’explique dans son livre, «The Connected City», une ville est avant tout un ensemble de réseaux sociaux humains.
«The Connected City» (La ville branchée) fait valoir que la théorie des réseaux permet de donner un sens à la ville moderne: ce qu’elle est, comment elle fonctionne et comment elle évolue. Ville et vie urbaine peuvent être perçues comme des réseaux et les réseaux urbains peuvent à leur tour être analysés à différents niveaux.
L’originalité du livre est qu’il applique la théorie des réseaux à trois échelles de réseaux urbains: micro, méso et macro. Ces niveaux sont interdépendants et nécessitent des approches analytiques particulières qui permettent d’aborder différents types de questions.
D’un côté, les micro-réseaux urbains correspondent aux réseaux qui existent dans les villes, telles que les relations entre voisins qui créent un sentiment de communauté et d’appartenance. A l’opposé, les macro-réseaux urbains renvoient aux réseaux entre villes, comme l’internet ou les vols sans escale qui rendent possibles les réunions d’affaires en face à face. (Avec The Atlantic Cities)